CINEMA

 Bienvenue dans mon monde cinématographique. Etant un grand cinéphile, il m'est difficile de faire une sélection des réalisateurs et des films les plus intéressants tant il en existe de bons. En effet, mes goûts vont des films d'Almodovar, à ceux de Kubrick, en passant par les Marx Brothers, Marcel Carné, les comédies musicales américaines (Vincente Minelli, Stanley Donen), le cinéma italien des années 60-70 (Dino Risi, Ettore Scola, Monicelli), Henri-Georges Clouzot, John Cassavetes, Hitchkok, j'en passe et des meilleurs...

Cependant, j'ai choisi d'accorder beaucoup plus d'importance à deux réalisateurs : Woody Allen et Frank Capra. Concernant Woody Allen, il n'y a aucun problème : tout le monde le connaît. Il maîtrise parfaitement l'humour juif-américain et nous offre maintenant depuis plus de 30 ans des films exceptionnellement hilarants grâce à des répliques bien senties.

Le 2ème réalisateur est beaucoup moins connu de la part du public (en dehors des cinéphiles). Frank Capra a été durant des années (1930/1960) le maître de la comédie américaine, ce que l'on appelle plus particulièrement "L'âge d'or du cinéma américain". Ses films sont un pur moment de joie, servis par des acteurs tels que Gary Grant, Gary Cooper, James Stewart (son interprète fétiche) et des actrices telles que Claudette Colbert, Jean Arthur, Donna Reed. Ses oeuvres ont le pouvoir de remonter le moral à n'importe qui et son chef-d'oeuvre La vie est belle est diffusé chaque année aux Etats-Unis pour les fêtes de Noël .

Je vous propose de faire un retour sur ces metteurs en scène et de découvrir également le box-office de mes films préférés. Cliquez ci-dessous pour accéder aux pages.

 


Woody ALLEN

Woody Allen est cinéaste, acteur, scnérariste et ses films, souvent autobiographiques, mettent en scène des personnages névrosés vivant à New York et se préoccupant de la vie et de la mort. Tout cela assaisonné d'une bonne dose d'humour juif. De son vrai nom, Allen Stewart Koninsberg, Woody Allen est né à Flatbush, un faubourg de Brooklyn (New York). Elève très médiocre, il passe son temps à lire des bandes dessinées et à s'exercer à des tours de magie. Vers l'âge de 15 ans, il commence à écrire des histoires drôles qu'ils envoient aux chroniqueurs des rubriques de journaux humouristiques. Ses histoires suffisent à le faire remarquer par une agence de ralations publiques et son 1er contrat est conclu : 50 histoires drôles par semaine pour 25&. Ses parents, qui avaient prévu un tout autre avenir pour leur fils, lui conseille de changer d'agence et Woody est embauché à la NBC pour 175& par semaine. Après avoir obtenu son diplôme de fin d'études secondaires, il entame des études à l'Université de New York. Il abandonne très vite et se consacre entièrement à sa carrière d'entertainer. De 61 à 64, il est acteur de cabaret. C'est là qu'il est remarqué par le producteur Charles Feldman, qui l'engage pour écrire et jouer dans Quoi de neuf Pussycat en 1965.

Il réalise son 1er film, Lily la tigresse, en 66, en détournant un long métrage japonais. En 69, il écrit une pièce de théâtre, Play it again Sam, dont l'adaptation cinéma est réalisée en 1972 (Tombe les filles et tais-toi). Entre temps, il joue dans Casino Royale. Sa 1ère vrai réalisation a lieu en 69 avec Prends l'oseille et tire toi. Suivront Bananas en 71, Tout ce que vous...jamais oser le demander en 72 et Woody et les robots en 73.

A partir de 75, il se tourne vers des films moins loufoques. Guerre et Amour en 1975 et Annie Hall en 1977 en font partie. Annie Hall sera un succès considérable, raflant l'oscar du meileur film, réalisateur et meilleure actrice pour Diane Keaton. Intérieurs (le film le plus en marge de sa carrière, inspiré de Bergman) sort en 78 et Manhattan en 79; chef d'oeuvre rendant hommage à sa ville. Viennent ensuite Stardust Memories en 1980 et Comédie érotique d'une nuit d'été en 82 (1er film avec Mia Farrow).

Woody Allen est un grand bosseur. A peine un film terminé, il ressent le besoin de plonger dans un nouveau projet. Il dit lui même que "quand il ne tourne pas, il ne vit pas". En 1983, sort Zelig, Broadway Danny Rose en 1984, La rose pourpre du Caire en 1985, Hannah et ses soeurs en 86, Radio days et September en 87, Un autre femme en 88, Crimes et délits en 89 et Alice en 90

Suivront ensuite Ombres et brouillard en 91, Maris et Femmes en 92. Meurtre Mystérieux à Manhattan en 93, Coups de feu sur Broadway en 94, Maudite Aphrodite en 95, Tout le monde dit I Love You en 96, Harry dans tous ses états en 97 et Celebrity en 98. Ne pas oublié également Wild Man Blues en 97, un reportage lors de sa tournée en Europe. Son nouveau film est prévu, comme tous les ans, au mois de janvier. Woody a adopté un rythme de travail qui satisfait ses plus grands fans à savoir un film par an.

Espérons qu'il tienne cette cadence le plus longtemps possible.

Comme vous venez de le voir dans la biographie de Woody Allen, ce dernier tourne à un rythme d'enfer. Aujourd'hui, on lui compte plus de 30 films en tant que réalisateurs, sans compter ses participations en tant qu'acteur ou scénariste dans certains autres films. Il n'est donc pas question que je revienne sur l'ensemble de son oeuvre, ça prendrait beaucoup trop de temps et ce n'est pas l'objet de cette page. J'aimerais davantage revenir sur les premières apparitions et les premiers films de Woody qui sont assez méconnus de la part du public.

Ses 1ers films étaient davantage basés sur le loufoque, le comique de situation et l'on ressentait bien les influences de Woody Allen en matière de comiques : Les Marx Brothers, Buster Keaton, Chaplin. Ce sont des farces accompagnées de répliques délirantes. Aujourd'hui, je suis toujours aussi fan du réalisateur mais je regrette un peu ces anciennes comédies légères qui tournaient moins autour de la psychanalyse et de la mort. Retour sur ces années folles.

Quoi de neuf Pussycat (1965)

Quoi de neuf Pussycat a été écrit par Woody Allen. Figure au générique Peter sellers, Peter O'Toole, Romy Schneider, Ursula Andress, Capucine... et bien sûr Woody Allen. C'est une sorte de vaudeville : les personnage se courent les uns après les autres et l'histoire n'est faîte que de quiproquos. A voir la prestation extraordinaire de Peter Sellers en psy complètement déjantée. La scène finale résume à elle seule tout le film : un hall d'hôtel est envahi par toutes sortes de gens qui sortent dont on ne sait où. Exemple : Belmondo en légionnaire...? Hilarant.

Lily la tigresse (1966)

Il s'agit ici du premier film de Woody Allen même si le terme de réalisateur n'est pas approprié dans ce cas. En effet, Woody n'a fait que "trafiquer" une série B japonaise et l'a transformée en comédie en rajoutant quelques scènes le montrant en train de mener une enquête. Quel type d'enquête? Et bien notre héros part à la recherche de la meilleure omelette du monde. Aventures et bouffonneries, le réalisateur rend hommage aux maîtres de l'absurde : les Marx Brothers.

Casino Royale (1967)

Reprenant du service, Sir James Bond (Davis Niven) lute de nouveau contre le S.M.E.R.S.H. et, pour compliquer la tâche de ses ennemis, décide de mettre en circulation plusieurs James Bond. Poursuites, bagarres, explosions, épisodes burlesques et loufoques se succèdent à un rhytme accéléré, jusqu'à ce que tout le monde se retrouve dans la salle de jeu du Casino Royale où le méchant est démasqué. Il s'agit de Jimmy Bond (Woody Allen), neveu rachitique de James, qui rêve de tuer tous les hommes d'une taille supérieure à 1,40m et d'enchaîner les plus belles femmes du monde. Mais Jimmy a avalé une pillule atomique et l'explosion finale envoie les bons au paradis et le méchant en enfer. A noter également au générique, la présence de l'hilarant Peter Sellers.

Prends l'Oseille et tire-toi (1969)

Le jeune Virgil Starkwell veut, comme tous les amis de son âge, essayer de voler les gens et braquer des banques. Mais plus malchanceux que les autres, il se fait prendre par la police. Suite à une expérience médicale sans danger, il se métamorphose en rabbin. Quelques minutes plus tard, Virgil rencontre l'amour de sa vie et décide de se marier. Ne voyant toujours pas de moyen légal pour gagner sa vie, le re-voilà partit dans les braquages toujours aussi dérisoires...mais tellement irrésistibles.

Bananas (1971)

A New York, Fielding , fonctionnaire chargé de tester des appareils farfelus, est abandonné par son amie (Nancy), étudiante engagée contre la dictature de San Marcos. Déçue par Fielding et par son manque d'engagement, elle le quitte. Il décide alors de partir pour San Marcos où un coup d'Etat s'y prépare. A peine arrivé, il est invité par le Président qui souhaite le piéger. Mais renversement des rôles, les guerilleros s'emparent de Fielding, renverse le Président et le remplace. Par une succession de quiproquos, Fielding deviendra Président, puis retrouvera l'Amérique et son amie sous l'oeil de la TV. Décapant.

Tombe les filles et tais-toi (1972)

Allan Félix, modeste critique, passe son temps au cinéma. Sa femme le quitte. Malgré l'aide d'amis (Linda et Dick) et de Bogart, il va de rencontres en rencontres mais sans trouver l'amour de sa vie. Lors d'un voyage d'affaire de Dick, une relation amoureuse secrète s'installe entre lui et Linda. Dick a des soupçons et dès son retour, décide de partir en voyage avec Linda. D'un commun accord, Linda et Allan décident de ne plus se revoir sans pour autant regretter leur histoire d'amour. Le final se termine à l'aéroport comme Casablanca.

Tout ce que vous avez...(1972)

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander : rien que le titre est culte. En 7 sketches, Woody Allen fait un tour d'horizon à l'humour corrosif des questions que tout le monde se pose un jour : la sodomie, qu'es-ce-que c'est? Les travestis sont-ils homosexuels? Quel est mon vice? Que se passe t-il durant l'éjaculation?...

Woody et les robots (1973)

En 2173, un groupe de scientifiques découvrent une capsule vieille de 200 ans contenant un homme en état d'hibernation. Ils le ramènent à la vie. Miles Monroe, entré à l'hôpital en 1973, découvre avec stupéfaction le nouveau mode de vie du XXIIème siècle. Recherché par la police nationale, Miles fuit et se déguise en robot automate. Que d'aventures pour le pauvre Miles. La fantaisie étonnante de Woody Allen a trouvé dans ce thème une dénonciation par le rire de la mécanisation de la vie moderne. Un film irrésistible servi par des dialogues à hurler de rire.

Retrouvez ici les affiches de ses autres films

 

Dialogues de films

1) "-Parfois, je me demande comment je résisterai à la torture. -Toi? Tu plaisantes? Si la gestapo te prenait ta carte de crédit Bloomingdale, tu leur dirais tout..." (Annie Hall).

2) "-Tu vas voir le psy? -Oui depuis 15 ans. -15 ans? -Oui, je lui donne encore un an et après je vais à Lourdes." (Annie Hall).

3) "-Vous êtes libre ce soir? -Quelques amis viennent me voir. Nous allons regarder des films pornos... -Avez-vous besoin d'un huissier?" (Bananas).

4) "-Quand j'étais petit, j'ai volé un livre porno en braille. Et je frottais les parties scabreuses" (Bananas).

5) "-Etes-vous déjà allé au Danemark? -Oui... oui, je suis allé au Vatican. -Le Vatican? Mais le Vatican est à Rome! -Oui, mais ça marche tellement bien à Rome qu'ils en ont ouvert un au Danemark..." (Bananas).

6) "-Toute ta vie n'est que nihilisme et sarcasme et cynisme et orgasme... -Hé, tu sais qu'en France, je serais élu avec un slogan pareil" (Deconstructing Harry).

7) "-Je devrais aller à Paris et sauter du haut de la Tour Eiffel. Si je prend le Concorde, je pourrais mourir 3 heures plus tôt" (Tout le monde dit I Love You).

8) "-Quand j'écoute Wagner, j'ai envie d'envahir la Pologne" (Meurtres mystérieux à Manhattan).

Les citations de Woody

1) "Mon seul regret dans la vie : ne pas être quelqu'un d'autre."

2) "Ce n'est pas que j'ai peur de mourir. Je veux juste ne pas être là quand ça arrivera."

3) "Je tiens beaucoup à ma montre. C'est mon grand-père qui me l'a vendue sur son lit de mort."

4) "Je ne veux pas devenir immortel par mon oeuvre, je veux devenir immortel en ne mourant pas."

5) "L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible."

 

6) "La première fois que j'ai vu une femme, j'ai cru que c'était une erreur..."

7) "Les êtres humains sont divisés en deux : esprit et corps. L'esprit est attiré par de nobles aspirations comme la poésie ou la philosophie. Tandis que le corps se tape tout le côté amusant."

 

8) "La dernière fois que je suis rentré dans une femme, c'était dans la Statue de la Liberté."

9) "Cloquet haïssait la réalité, mais il admettait que c'était le seul endroit où se faire servir un bon steack."

10) "Lorsque j'ai été kidnappé, ma mère a réagi tout de suite ; elle a sous-loué

11) "Non seulement Dieu n'existe pas mais essayez d'avoir un plombier pendant le week-end!"

12) "Une autostoppeuse est une jeune femme généralement joile et court vêtue qui se trouve sur votre route quand vous êtes avec votre femme."

13) "La vie est une maladie mortelle, transmise sexuellement."

14) "Un mélomane est un monsieur qui, lorsqu'il entend Ornella Muti chanter dans sa salle de bainn, s'approche du trou de la serrure... pour y coller l'oreille."

15) "En résumé, j'aimerais avoir un message un peu positif à vous transmettre. Je n'en ai pas... Est-ce que deux messages négatifs, ça vous irait?"

 

16) "Je vais vous raconter une histoire terrible de contraception orale. J'ai demandé à une fille de coucher avec moi, elle m'a dit non."

17) "Du côté positif, mourir est une des rares choses que l'on puisse faire aussi bien couché que debout."

 

Voici les 2 sites français les plus complets sur Woody ALLEN :

: http://www.multimania.com/allen/html/index.html

: http://wallen.ctw.cc/